Vous parle des chocolatières
C'est lors de la conquête du Mexique en 1589 que Cortés découvre le xocoalt, " l'Aliment des Dieux ".
De retour en Espagne, le Chocolat puisque c'est bien de lui dont il s'agit, va commencer son ascension fulgurante qui ne sera jamais démentie.
Malgré le peu de goût de Louis XIV pour ce breuvage, que lui avait fait découvrir Marie-Thérèse d'Autriche, son épouse, la boisson chaude au chocolat va connaître un succès spectaculaire.
On en boit partout -même à l'église durant les offices !- agrémentée ou non de poivre et de gingembre. Et on ne le sucre pas encore !
De l'Art de faire un bon chocolat chaud :
Pour obtenir un bon chocolat chaud, les miettes de chocolat râpées étaient longuement agitées dans de l'eau bouillante. Cette méthode exigeait un récipient solide, stable, pourvu d'un manche pratique et d'un couvercle permettant de " mouliner " le chocolat sans risque d'éclaboussures.
Voilà qui incitera la fabrication de pots, puis de verseuses et enfin de chocolatières où une ouverture dans le couvercle, dissimulée le plus souvent par un élément décoratif, permettait d'introduire dans la verseuse le " moussoir ", long bâton de bois, qui servait à agiter le liquide.
Quant aux manches et afin d'éviter toute brûlure, ils étaient généralement en bois et plus rarement en ivoire.
Les Chocolatières aujourd'hui
L'utilisation de la chocolatière et du rituel du chocolat chaud qu'il fallait remuer vigoureusement s'est aujourd'hui perdu. Pourtant cet objet particulièrement élégant est toujours très prisé pour sa grande valeur décorative.
A admirer donc... en grignottant un chocolat !
La chocolatière illustrant cet article sera présentée lors de la vente aux enchères de CHAVILLE ENCHERES du 27 janvier 2013