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179.-Lot- CAMI Pierre Henri 1884-1958 6 caricatures à l'encre | |
de son nom complet Pierre Louis Adrien Charles Henry Cami, est un humoriste français, né le 20 juin 1884, à Pau et mort le 3 novembre 1958 à Paris. Voilà et c’est un peu court ! Présentons-le autrement : « Le plus grand humoriste in the world » Voici qui est mieux…Tellement mieux lorsque l’on sait qui a eu cette fracassante exclamation : Charlie Chaplin, soi-même, excusez du peu ! Revenons donc à ce « Plus grand humoriste in the world ». Quelle fut sa vie et d’abord en quelle circonstance s’est-il découvert une vocation pour l’humour ? …En étant –bien entendu – un cancre mais un cancre « très bien doué », selon les dires de son professeur de Français. Puis en étant recalé au concours du Conservatoire, où il s’était présenté espérant devenir comédien, malgré les appréhensions de son père. Qu’à cela ne tienne, Cami, fonde, le 15 juillet 1910, Le petit corbillard illustré, qui se définit comme "organe corporatif et humoristique des Pompes funèbres". Le ton est donné ! Ce sera celui de toute la partition de la vie de Cami, dont le maître-mot était : rions de tout ! Au fil des pages, on peut lire des articles intitulés "Chez le naturaliste", "La chanson des porteurs", "L’enterrement du cul-de-jatte" ou "Les croque-mort embarrassés", ainsi que "Comment diable faire sortir les pieds devant". Le journal organisera même un grand concours sur le thème : « Qui sera le plus bel enterrement d’ici le 1er janvier 1911 ? ». Le premier prix, bien évidemment, est « un enterrement de première classe » ! Inutile de dire que les lauréats désignés par les lecteurs apprécieront moyennement cet honneur. Et de ce fait, c’est Le petit corbillard qui connaîtra un enterrement de première classe, en publiant son 7ème et dernier numéro le 1er novembre 1910. Cami reprend alors la plume pour adresser à Paul Reboux et Charles Muller qui tiennent les pages littéraires du Journal, une chronique humoristique hebdomadaire, La vie drôle. Cami, exception faite de la grande guerre, ne quittera plus sa table de travail, sollicité par Le Journal, Le Petit Parisien, Le Merle blanc, L’Excelsior, Paris matinal ou le Dimanche illustré. 1933 L’Illustration : sollicite Cami et lui demande de publier, chaque semaine, à compter du 30 septembre, et ce, pendant 6 ans sa Semaine camique. Voici comment le Journal L’Illustration présenta le successeur d’Henriot : « Pour succéder à ce maître regretté du crayon et de la plume, nous avons songé, d’abord, à faire appel à plusieurs dessinateurs dont le talent et l’humour justifiaient un si lourd héritage. Un nom est venu sur les lèvres de tous les amis de notre journal, le nom de celui dont la plume et le crayon, témoignant d’un esprit original, sans étrangeté, malicieux sans méchanceté, ont créé des types déjà populaires : Cami. Qui ne connaît, en effet, pour les avoir goûtées, la verve endiablée et la spirituelle ironie de ces romans d’une si étourdissante fantaisie, depuis Les aventures baron de Crac et Le fils des trois mousquetaires, jusqu’aux récentes et goguenardes tribulations de La famille Rikiki. La plupart de ces œuvres sont parsemées d’amusants dessins. Mais, jusqu’à présent, Cami n’avait pas abordé le genre bien particulier du dessin comique avec sa légende (…). Puisse la même sympathie qui le fit désigner par nos amis s’établir entre notre public et lui !». Aux lecteurs de L’Illustration de découvrir, dès lors, l’univers « camique ». Dans ses bandes horizontales, avec leurs 5 images, les lecteurs verront désormais défiler le baron de Crac, Loufock-Holmes, Cyrano de Bergerac et bien d‘autres. La déclaration de guerre de 1939 interrompra les publications de Cami. L'heure n'est plus à la plaisanterie. Pendant l’Occupation, Cami retourne à Pau et à l’exception des Nouveaux paysans (1942), il ne publiera rien durant ces quatre années. Il ne reprendra ses activités qu’après la Libération, à la fois comme dessinateur (sa « Semaine camique » réapparaît pendant quelque temps dans France illustration), ou comme écrivain (des recueils de fantaisie, des romans, des pièces de théâtre). En 1953, la presse italienne lui décerne le grand prix de l’humour international. Les amis de Cami, les avis concernant Cami : A propos de Cami et de ses dessins dans L’Illustration, Max-Pol Fouchet écrit en septembre 1972 : « Du temps de ma jeunesse j’approuvais hautement mon père et ma mère d’être abonnés à L’Illustration, non pour la partie futile de cette publication, qui concernait les événements du monde, mais pour la partie sérieuse : les bandes dessinées de Cami, hautement philosophiques et morales, l’un des grands exemples de la vraie pensée. J’étais camisard. Je le suis. Je le resterai. Cami est un vengeur. Méfiez-vous : ce personnage est dangereux comme un cordon Bickford. Au bout, l’explosion. De rire ". Charlie Chaplin, comme précédemment cité, le considérait comme « le plus grand humoriste in the world » et Jacques Prévert proposera le terme de « camisard » pour désigner ses admirateurs , au rang desquels on compte des écrivains et cinéastes tels que Ramon Gomez de la Serna, Benjamin Péret, Paul Gilson, Carlo Rim, Jean Cassou, Lucien Dubech, Maurice Dekobra et, plus récemment, Roland Topor, Jean-Jacques Pauvert, Raymond Devos, Chaval, Rémo Forlani, Michel Lebrun, Jean Ferry ou encore Robert Enrico. | |
Sources : | Bibliographies et Oeuvres : Pierre Henri Cami |
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